Depuis 30 ans, les dispositifs publics d’aide à la création d’entreprise sont principalement élaborés dans une logique de création d’emploi et d’insertion. Cette politique favorise l’auto-emploi qui répond d’abord à des enjeux de nécessité. La création de richesse s’efface par rapport aux enjeux sociaux.
Cette création de richesse est souvent assimilée aux entreprises de haute technologie au sens d’innovation de rupture. Ce qui relègue dans l’ombre la part majeure des innovations celle d’usage, incrémentale ou sociale moteurs de l’économie.
La nécessité d’augmenter la compétitivité, quand elle n’est pas synonyme de moins disant social, est une idée largement partagée.
Les structures d’aide ou d’accompagnement à la création d’entreprise répondent à des besoins divers (pôle emploi, politique nationale et régionale…) pour une réponse rapide ; elles ne rencontrent pas nécessairement le temps de l’entrepreneur dans sa «maturation» du projet.
Beaucoup d’équipements pensés pour les entrepreneurs ont été définis, il y plus de 20 ans et sont en décalage avec les besoins en terme de services, d’animation, de dimensionnement (statut auto-entrepreneur, développement des réseaux sociaux, des espaces et outils partagés, nouvelles formes d’emplois : télétravailleurs, indépendants, nomades)
La connaissance de l’environnement écologique, économique et sociétal de l’entreprise constitue un élément de plus en plus important dans la création de richesse.
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